Une vision corps-esprit
de la fertilité

La fertilité d’une femme n’est pas déterminée par des chiffres, que ce soit son âge, un décompte de follicules ou une AMH. Si ces données statistiques permettent de décrire des tendances souvent observées, et guident la médecine sur le terrain des “probabilités de”, il est important de bien garder à l’esprit qu’elles ne contrôlent ni ne prédisent l’histoire de personne. Les chiffres n’agissent pas, et les probabilités ne décident pas de la “chance” sur notre route. La vie, elle, prend bien des chemins, divers, patients, parfois improbables, et tient à des équilibres tellement subtils et changeants.

Je vois plutôt la fertilité comme une terre qu’on cultive. Plusieurs choses entrent en ligne de compte.
L’engrais, tout ce qui nous nourrit : notre alimentation, nos relations, notre travail, ce que nous lisons…
L’eau : le bon fonctionnement des organes reproducteurs, la circulation de l’énergie, l’aisance qu’on a avec son corps,…
Les herbes envahissantes : les émotions bloquées, les pensées négatives, les croyances limitantes…
L’ensoleillement : la confiance dans son projet et dans le cours des choses, la capacité de jouir de sa vie malgré cette attente

Si l’on raisonne en termes de terrain, la fertilité n’est alors plus quelque chose de mécanique (augmenter telle hormone, baisser tel paramètre pour obtenir une grossesse), mais plutôt une question d’équilibre. Un équilibre dont la médecine commence à dessiner les contours en établissant des liens entre stress et fertilité.

En 2016, une étude de Annals of Epidemiology montrait ainsi que le stress en période d’ovulation réduit de 45% les chances de concevoir.

Il faut savoir que la sécrétion des hormones sexuelles par les ovaires est orchestrée dans le cerveau par deux glandes, l’hypothalamus et l’hypophyse. Le stress peut interférer avec leur bon fonctionnement et dérégler les processus de croissance folliculaire, d’ovulation et d’implantation d’un embryon. Les explications que nous avons à ce sujet aujourd’hui sont que : 

– En cas de stress, le corps est focalisé à réagir au stimuli, sa priorité n’est pas la reproduction.
– La production de GNRH (neurohormone produite par l’hypothalamus qui contrôle la FSH et la LH) serait affectée par le stress.
– L’une des réponses du corps au stress est un spasme de la paroi des vaisseaux capillaires qui irriguent les ovaires et la paroi de l’utérus. L’apport en hormones par le sang est alors réduit et altère les fonctions de maturation des ovocytes, d’ovulation et de nidation.

Tout cela plaide pour une approche corps-esprit.
Les effets positifs de celle-ci sur la fertilité ont d’ailleurs été démontrés par la Harvard Medical School*. 

Dans cette approche, je prends en compte :

Vos émotions

Quand on est confrontée à la difficulté de concevoir et à l’attente, on est traversée par une foule d’émotions : tristesse, colère, amertume, jalousie, impatience… Ces variations émotionnelles sont renforcées par les cycles menstruels et les traitements hormonaux. 

Faute d’être reconnues, ces émotions « bouffent » de l’énergie et parfois vous submergent. C’est notamment une source de stress pour le système nerveux qu’il s’agit de réguler pour s’apaiser et soutenir le bon fonctionnement hormonal.

Votre relation avec votre corps

Dans ces parcours de fertilité, des tensions, des douleurs, des traumas sont emmagasinés dans le corps : stress de plusieurs mois voire années d’attente, examens répétés ou invasifs, traitements, troubles du cycle, pathologies de la sphère gynécologique, fausses couches… Le corps a besoin de soin, de guérison et de douceur pour retrouver le chemin de sa propre vitalité et restaurer les conditions de sa fécondité.

Votre état d’esprit

Quand la grossesse désirée se fait tant attendre, le doute nous habite :  » et si cela n’arrivait pas ? » À cette peur de « ne pas y arriver », peuvent s’ajouter parfois des croyances héritées de l’histoire familiale et de l’histoire personnelle de chacune. Dans le quotidien, cela se traduit par des pensées négatives à propos du passé (ressassement, regrets) et des scénarios d’échec autour des étapes futures du parcours. Il est crucial de prendre de la hauteur pour identifier les peurs, croyances et pensées qui se jouent pour se sentir au clair avec sa démarche, plus sereine et plus forte.

*En 2011, cette étude observait un taux de grossesse près de 3 fois supérieur chez des femmes présentant des problèmes de fertilité ayant suivi 10 semaines d’un programme de connexion corps-esprit.

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